Margot & Chaton
Les films pornographiques font partie des tous premiers films réalisés suite à l'invention du film cinématographique par les frères
Lumière. Ces premiers films sont fortement marqués d'amateurisme et généralement tournés dans des maisons closes, mettant en scène des prostituées et leurs clients. Ces films sont également
généralement projetés dans ces mêmes maisons closes.
Suite au développement du cinéma muet au début du XXe siècle, les
tournages de films pornographiques sont parfois réalisés en parallèle des films plus conventionnels, l'équipe de tournage utilisant les mêmes décors et parfois les mêmes acteurs. Ces tournages
apportaient un apport financier permettant de soutenir la production de l'œuvre principale. Des réalisateurs très connus du cinéma muet en noir et blanc ont ainsi réalisé des films
pornographiques. Les actrices de ces films sont généralement des prostituées ou de jeunes actrices.
Les films pornographiques après guerre suivent les innovations technologiques du cinéma conventionnel, et des salles de cinéma dédiées les projettent. Plusieurs tentatives ont eu lieu aux États-Unis dans les années 1970 pour proscrire la pornographie. Mais les tribunaux firent la distinction entre une personne qui reçoit de l'argent en contrepartie d'un rapport sexuel, et la représentation cinématographique ou photographique d'un rapport sexuel.
La première femme à avoir été reconnue star du X est Linda Lovelace suite à sa participation dans le film "Gorge profonde" ("Deep throat" en version originale) de 1972. Le succès de ce film, qui engrangea des recettes record, engendra bien d'autres films et de nouvelles « stars » comme Marilyn Chambers (dans Behind the Green Door), Gloria Leonard (dans The Opening of Misty Beethoven), Georgina Spelvin (dans The Devil in Miss Jones), Jeremy Cohen (« the Speed Demon Of Porn »), ou encore Bambi Woods (dans Debbie Does Dallas).
Cette période est qualifiée d'« âge d'or de la pornographie », au début des
années 1980. Les principaux protagonistes de cette époque sont John Holmes, Kay Parker, Seka, Ginger Lynn, Annette Haven, Veronica Hart, Desiree Cousteau, Vanessa del Rio ou encore Hyapatia
Lee.
Le développement des technologies de support comme les cassettes vidéo VHS puis le DVD, permit l'accès au grand public
des films pornographiques dans le cadre de la vie privée, en quittant le milieu restreint des cinémas X.
La qualité des productions déclina généralement pour répondre à une demande continuellement croissante. Il existe plusieurs centaines de studios qui produisent des dizaines de milliers de films
chaque année, et plusieurs milliers de personnes travaillent comme acteur ou actrice pornographiques.
Le public hétérosexuel masculin constitue la majeure partie du marché. Ainsi les femmes au physique agréable, capables
de tourner aussi bien avec des hommes qu'avec des femmes, sont les actrices les plus demandées.Le physique chez les acteurs masculins est
longtemps passé au second plan, les éléments les plus importants étant leur capacité à maintenir une érection et à éjaculer sur demande. Les acteurs masculins sont depuis longtemps moins nombreux
que les actrices, et leur salaire sensiblement inférieur. Leur rôle étant de servir de substitut au spectateur, ils ont généralement un rôle de second plan, la caméra se focalisant principalement
sur la partenaire féminine.
Cependant, à
partir des années 1980, le phénomène de Starisation se développa aussi parmi les acteurs masculins, sous l'impulsion d'acteurs comme Rocco Siffredi. Jay Urban, Pey Anus, Yan Hey Tik, Ron Jeremy,
Ryckoort Julien, Rocco Siffredi et Peter North font probablement partie des acteurs hétérosexuels les plus connus.
La capacité de production commençant à saturer le marché du film pornographique, les pratiques évoluèrent vers des pratiques jusqu'ici plus confidentielles, comme la sodomie, le BDSM, les multiples pénétrations etc. Certaines de ces pratiques furent incorporées aux films pornographiques plus conventionnels, créant une nouvelle norme de pratiques sexuelles. D'autres studios se sont tournés vers un système à longue traîne, se spécialisant dans la réalisation de fantasmes plus spécifiques et ne touchant qu'un nombre limité d'amateurs, mais en diversifiant leur offre afin d'occuper ces niches commerciales. Le studio japonais (??) s’est ainsi spécialisé dans ce type de marché, proposant aux consommateurs de signaler les fantasmes qui les intéressent, le studio réalisant les films ensuite. Les acteurs et actrices les plus recherchés devinrent donc ceux qui incorporaient ces pratiques à leur répertoire de jeu d'acteur.
D'anciennes actrices de ce milieu se sont senties victimes et ont fini par le quitter. Elles ont témoigné de "certaines pratiques poussées à l'extrême" comme Raffaëla Anderson :
« Je
considère ces scènes (de double et de triple pénétration) comme du vrai hard (...) D'autres filles ont eu pire. À commencer par la double pénétration vaginale, la double pénétration anale, puis
les deux en même temps. Imaginez quatre types, nord-sud, est-ouest, et la fille en levrette, pouvant à peine respirer, en gros plan pendant deux minutes, le minimum exigé (...) J'ai vu ces filles
(de l'Europe de l'Est) souffrir et pleurer (...) Prenez une fille sans expérience, ne parlant pas la langue, loin de chez elle, dormant à l'hôtel ou sur le tournage. Faites-lui faire une double
pénétration, un fist vaginal, agrémenté d'un fist anal, parfois les deux en même temps, une main dans le cul, parfois deux. Tu récoltes une fille en larmes, qui pisse le sang à cause des lésions,
et qui généralement se chie dessus parce que personne ne lui explique qu'il faut faire un lavement. »
Ovidie, qui se qualifiait auparavant de « travailleuse du sexe », admet que « parfois, il y a des choses qui
sont très violentes et qui laissent des marques ». Elle dit « être sexuellement attirée par les images fortes, de puissance. Par la violence guerrière presque sublime ... ». Comme
d'autres femmes notamment l'américaine Annie Sprinkle, Ovidie a abandonné le statut d'actrice pour passer à la réalisation ... Wikipedia
Voici quelques séquences d'anthologie qui nous confirment bien que nous n'avons rien inventé et que nos ancêtres savaient déjà très bien que le sexe est une industrie très puissante ...
Le triolisme déjà un fantasme ...
"Pillule Eros ... La queue comme un os" la publicité déjà mensongère ...
Le sexe à la campagne ... Un thème très fréquent ...
1950
1970
Un restaurant pour le moins libertin ...
1980
Décors et scénarios entre en jeu ...
Les années 80 furent aussi le début de la banalisation de l'anal ...
Merci de ta visite valérie et à bientôt ... Bises coquines ...
Merci à toi pour ta fidélité ...
kisssssses
valérie