De nos jours, si on réfléchi un peu, on constate que l'on vit une époque ou tout est banal, tout est
permis. Le corps s'affiche partout, le sexe est hypocritement dissimulé derrière des masques présumés transparents ... Les publicités pour "l'escroquerie sexuelle" des numéros sur-taxés
envahissent les écrans numériques de spots aussi pitoyables que les modèles qui y figurent ... Si vous avez l'occasion, jetez un coup d'oeil sur les pubs de la nuit diffusées par les
chaînes de la TNT ...
C'est réellement d'une naïveté qui n'a d'égal que les pauvres hommes en manque qui y adhèrent pour se faire soulager le compte en banque beaucoup plus
que les testicules ... En fait on pourrait appeler ça de l'auto masturbation de luxe à prix d'or ... Le pire c'est que les clients y font la "queue" ... enfin ils se la secouent surtout
après avoir "déboursé" moult euros pour entendre une voix enregistrée débiter son texte ponctué de soupirs placés comme la ponctuation du scénario établi ...
Le viol en France est même légalement programmé... Hé oui ! les violeurs sont relâchés avec ordonnance de viagra en poche ils s'empressent de soulager leurs pulsions sur les
premières femmes, grand-mères ou petits garçons qu'ils rencontrent ... Si ça c'est pas du programmé je n'y comprends plus rien ...
Mais revenons à
notre sujet car il n'est pas si loin le temps ou les garçons ressentaient une érection à la vue d'une publicité de soutien gorge ou de sous vêtement féminin ... Une femme en lingerie,
pourtant très sage, provoquait dans les années 60 une montée de testostérone et déclenchait, la crise du logement dans les poches kangourou ...
En ces temps là les films "tous publics" diffusés dans la petite lucarne étaient affublés du légendaire carré blanc quand une femme, vue de dos, faisait glisser son peignoir pour mettre un pied
dans sa baignoire ou quand sa jupe remontait trop pour la morale hypocrite des censeurs...
C'était au début des années 60... Les pays scandinaves sont les premiers à produire et à autoriser la
diffusion d'images, le plus souvent en super 8, représentant des scènes de rapports sexuels en montrant distinctement le sexe de la femme, le pénis en érection... Des plans serrés sur
les fellations et les cunilingus, les pénétrations avec même des gros plans ...
C'est seulement
dans les années 70 que les films pornographiques sont autorisés en France dans les salles de cinéma. Différentes restrictions sont cependant mises à cette diffusion, en particulier une
interdiction générale aux mineurs. En France notamment, une loi nouvelle rend la
production plus difficile avec le classement X qui multiplie les contraintes de diffusion : alors que certains films pornographiques (ou jugés comme tels) étaient diffusés sur les écrans des
cinémas des « Grands Boulevards », cette nouvelle loi taxe fortement les cinémas réputés pornographiques, qui deviennent un secteur « spécialisé » et marginalisé.
On assiste ensuite à la disparition quasi-totale de ces salles dans les années 1990, conséquence, entre autres, de l'apparition de la cassette vidéo.
Dans ce contexte où la sexualité est devenue omniprésente dans différents médias, certains s'interrogent sur les effets
sociologiques et psychologiques de cette survalorisation du sexe (ou sexualisation excessive). Le cinéma pornographique présente, outre les caractéristiques et les comportements hors norme des
acteurs (notamment dû aux effets de montages), une sexualité qui se focalise sur la génitalité et la performance. Ainsi représentée, la pornographie véhicule de vieux mythes sur la sexualité
(rôle actif de l'homme, focus sur l'orgasme coïtal de la femme, recherche de l'orgasme simultané du couple, etc..)
Un montage d'images très bien illustré pour se replonger dans ces années ou la censure muselait cinéma et télévision en
France. Les amours de Brigitte Bardot ...
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