Marilyn Jess, (Dominique Troyes) est née le 26 octobre 1959. Elle fut pendant près de dix ans, de la seconde moitié de la décennie 1970 jusqu’à la fin des années 1980, l’actrice la plus connue du cinéma "X" français en concurrence avec Brigitte Lahaie... Blonde comme cette dernière, ce qui lui vaudra d’ailleurs son surnom de « Platinette », elle s’en distingue par son caractère pétillant et son désarmant naturel par opposition au type de beauté plus froide de Brigitte. Sa gentillesse, aussi sincère que proverbiale, lui attirera d’ailleurs la sympathie de toute la profession.

Elle est découverte par un photographe, alors que, de retour de vacances en Grèce, elle apporte quelques photos dénudées à développer. La suite l’emmène progressivement de la photo de charme à la lingerie sexy, puis au cinéma "X".

En 1977, elle débute dans "Collégiennes à tout faire" de Jean Desvilles (pseudo de Georges Fleury) sous le pseudonyme de Marilyn Wild. Toutefois, ce surnom ayant déjà été adopté par une actrice américaine, elle choisit alors de s’appeler Jess, le nom du magasin de vêtements où elle se fournit...

C'est en fait Frédéric Lansac (pseudo de Claude Mulot) qui la révèle au grand public en 1980 avec "La Femme Objet", film dans lequel elle incarne la femme idéale, soit un robot, œuvre d'un génial scientifique. Ce succès vient à point pour lui permettre de succéder à Brigitte Lahaie, qui vient de mettre fin à sa carrière.

Elle abandonne le métier peu de temps après une rencontre avec Traci Lords, dans "Traci, I love you" en 1987.

Elle se tourne alors vers les peep-shows de la rue Saint-Denis où elle travaille jusqu'au début des années 1990 réalisant également quelques apparitions en « guest star » dans des films érotiques.

Marilyn Jess n'a tourné qu'une seule sodomie à l'écran dans "Gamines en Chaleur" de Jean Rollin. Elle est doublée dans tous les autres films, notamment pour "Initiation d'une Jeune Marquise" ou lors de la double pénétration de "Sens Interdits".

Parallèlement à cette activité, elle devint l'égérie de l'équipe du Journal "Hara-Kiri" pour lequel elle posa dans des romans photos aussi délirants que déshabillés. C'est de cette période que lui vint son surnom de platinette (puis patinette) en raison la couleur de sa chevelure.

Ayant toujours préservé sa vie privée, l’on sait peu de choses sur ce qu’elle est devenue. D’après le réalisateur John B. Root, elle a épousé le réalisateur Michel Barny et élève leurs deux enfants tout en vendant des tableaux dans une galerie d'art...

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